"Nous n’allons pas nous infliger un quelconque décombre macabre ou d’autres analyses empiriques qui se révèleront certainement à la fin inexactes ; une analyse fiable ne peut dans pareil cas se faire qu’à postériori."
Si, un élément nous interpelle, l’ampleur de la réponse des autorités chinoises ainsi que la coordination internationale.
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La croissance de la chine va être impactée au moins au 1er trimestre de cette année, ce pays en pleine tertiarisation de son économie va pâtir certainement davantage que lors de l’épizootie de SRAS en 2003. Par ailleurs, leurs ressortissants vont moins voyager (pour rappel le nombre de visas chinois est > 100 millions).
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L’accord USA / Chine qui devait selon les espoirs des investisseurs « relancer » la croissance mondiale devrait avoir que peu d’effet. Au contraire, ce type de crise peut renforcer l’idée d’une démondialisation (D. Trump n’a pas fait mentir son manque d’élégance naturel en se félicitant presque de ce phénomène pour justifier sa politique de relocalisation industrielle). Dans tous les cas, si le moteur de la croissance mondiale est à l’arrêt, certains pans de l’économie vont être touchés (matières premières, matériaux de base…)
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Des conséquences sur les chaines de production mondiale sur la production de composants essentiellement électroniques, avec des conséquences en termes de coûts ou de réorganisation à court et moyen terme.
Du côté des actifs les plus exposés sont :
- En Europe, les valeurs de luxe dont la croissance est portée pour l’essentiel par les ventes dans les pays émergents et surtout en chine,
- Mais également les valeurs énergétiques dans la crainte d’une érosion de la croissance mondiale largement dépendante de celle de l’Asie du sud-est.